Découvrez la fascinante histoire de la capitale Lisbonne.

La capitale portugaise recèle bien des secrets. Parcourez les rues millénaires du centre du monde Lusitanien entre palais, parcs et plages idylliques. Bellavista vous accompagne au cours de cette balade dans le temps, de l’ère romaine à nos jours.

Tout commence au néolithique lorsque les peuples pré-ibère se sont installés sur cette embouchure. Le relief est propice la protection des populations, le paysage marin en forme de crochet, les reliefs et les grandes plages permettent de se protéger, de se cacher tout en ayant une vue sur les tribus adverses en contrebas. Non loin d’Evora, à une heure de la capitale se trouve un assemblement de menhirs comme à Carnac. C’est le Cromeleque dos Almendres datant du IIIe millénaire avant notre ère. Il y en a aussi de nombreux au nord de Lisbonne sur la route de Santarém.

Viennent ensuite l’ Empire Romain qui a colonisé toute la péninsule ibérique. La région administrative qu’ils appelaient Ibéria représentait toute la péninsule avec le nord du Maghreb. Beaucoup d’édifices ont été construit à la gloire de l’Empereur Auguste qui entendit son empire jusqu’au Sinaï. L’ancienne ville Romaine est facilement reconnaissable à ses rues en angle droit. L’actuelle Rua da Pata retrace les nombreux cadeaux à la gloire de l’empereur, notamment des arcs et un gigantesque forum, le Praça do Comércio en lisse pour être classée au patrimoine mondial de l’Unesco. Auguste conclut un marché avec les hommes influents d’Olissipo (ancien nom de Lisbonne). C’est d’envoyer les citoyens combattre les armées celtes du nord afin d’éliminer toute rébellion. Le Latin doit être parlée et le droit Romain est appliqué, le nom de Lisbonne sera changé en Felicitas Julia. En échange, tous les citoyens jouissent de la nationalité Romaine et de ses nombreux avantages. Les lusitaniens de Lisbonne sont exemptés d’un tiers des impôts et peuvent aussi parler leur dialecte qui sera les prémices du Portugais. Enfin, et au même titre que toutes les autres provinces, les échanges avec le Latium sont nombreux ainsi que les opportunités.

Le Portugal est pris par les Maures en 720 et est rebaptisé Al Isbunah (الأشبونة). Les musulmans construisent plusieurs mosquées et des fortifications qui sont aujourd’hui appelées Cerca Moura. Ils s’installent dans le deuxième plus vieux quartier de Lisbonne, après celui des Romains, le quartier de l’ Alfama. La vie s’articule autour du Castelo de São Jorge qui a été construit une cinquantaine d’années après la prise de Lisbonne, sur les ruines d’un ancien bâtiment de protection du Ie siècle. La ville sera plutôt prospère et l’émancipation est possible pour beaucoup, chrétiens, berbères, arabes athées, juifs, grecques et bien d’autres. Les non musulmans peuvent pratiquer leurs religions sans problème en qualité de dhimmis, une sorte de statut d’invité. Il faut parcontre s’acquitter d’un impôt, le djizia… Comme beaucoup de villes de ce temps, l’économie était basée sur l’esclavage, des navires accostèrent toutes les semaines provenant d’Afrique Noire ou des Balkans. En 1140 c’est la Reconquista, les chevaliers Français, Espagnoles et Italiens se liguent pour encercler le quartier de l Alfama et faire prisonnier les généraux musulmans, le sort réservé aux autres n’est que très peu mentionné. Un tableau conservé au Monastère des Hiéronymites attesterait qu’bon nombre d’entre eux furent pendus devant les fortifications.

Vient ensuite la grande histoire de la colonisation, plusieurs personnes influentes prennent part aux expéditions. Au cours du XVIe siècle ce sont le marquis de Pombal ainsi que le Roi du Portugal Manuel I qui imposa son style d’architecture. La tour de Belém dans un style purement Manuélin est à l’entrée du port de Lisbonne. Les portugais et les Castillans de Philippe II d’Espagne sont adversaires. Les deux visions de la colonisation vont se contredire. Les Espagnols vont privilégier un seul continent et tout prendre, alors que les portugais vont conquérir des terres plus petites mais sur plus de continents. Nous parlons de la colonisation portugaise dans cette article Bellavista. Chose imprévue, les Espagnols perdront la Californie, le Texas et la Floride et les portugais vont conquérir de trop petites terres en Asie. Tout est relaté dans le Mosteiro dos Jerónimos dernière la Tour de Belém dans le centre de Lisbonne, c’est une étape clef lors d’un voyage dans la capitale Portugaise. La fin des grandes colonisations marque un début de rénovations au Portugal. La plupart des terres ont été découvertes et la conquête de l’antarctique n’est pas à l’ordre du jour. A Lisbonne, les grands aménagements sont symbolisés par Aqueduto das Águas Livres. C’est un système complexe de collecte, d’approvisionnement et de distribution des eaux de la ville. C’est un des monuments emblématiques de la ville, vous ne pourrez pas passer au travers de ses 127 arches en ogives.

Il arrive terrible malheur un 1er novembre 1755 à Lisbonne. A 9h40 du matin, des secousses se font ressentir, c’est un des tremblements de terre les plus puissant de toute l’histoire de la terre. Classé à 9 sur l’échelle de Richter, plus de 60 000 personne mourront ce jour-là, sur les 260 000 résidents de la capitale. A titre de comparaison, le séisme de 1995 à Kobe , qui a tout détruit « n’était que » de magnitude 7. Le séisme du 1er novembre 1755 trouve son épicentre dans l’océan atlantique à 200 kilomètres de Faro et de Tanger. Selon les experts, ce type de séisme n’arriverait qu’une fois tous les 2 000 ans. L’épicentre étant dans les eaux profondes des océans, une gigantesque vague de quinze mètres de haut se forme et s’abat sur la ville. La capitale est incendiée, les tensions politiques s’intensifient et les nouvelles ambitions coloniales du Portugal vont être réduites à néant. Les habitants étaient contraints de dormir dans des tentes de fortunes en dehors de la ville, de nombreuses pendaisons de pilleurs eurent lieu devant les campements afin de dissuader les habitant de provoquer le désordre. La reconstruction de la ville a été lente car le Portugal n’arrivait pas à rapporter les richesses des comptoirs et colonies. Le Brésil était déjà indépendant et les ports asiatiques étaient menacés par l’Angleterre et les Néerlandais. C’est une chance que l’Espagne n’ait pas sautée sur l’occasion d’un désastre pour envahir le Portugal.

Au début des années 1930, Salazar va instaurer l’Estado Nuovo. Son régime miliaire se revendique anti-communiste, nationaliste et chrétien. La dictature continuera encore après la mort de Salazar. L’aéroport de Lisbonne port le nom de Humberto Delgado. C’est un opposant au régique dictatorial qui allait souvent à Badajoz en Espagne pour préparer des actions clandestines en sécurité. L’ascension de Franco du côté espagnol n’a pas gêné la dictature portugaise. Les deux hommes ne s’appréciaient pas beaucoup, cependant, ils trouvèrent un accord pour éliminer les opposants aux deux régimes. Beaucoup d’opposants Portugais seront, à l’instar d’Humberto Delgado assassiné en Espagne. Le 25 avril 1974 c’est la Révolution des Œillets (Revolução dos Cravos) qui met fin à la dictature. Cela fait référence au œillets rouges portés par la Résistance en guise de ralliement. S’en suit une periode d’inconnu qui durera deux ans, les portugais sont très divisés sur le sort de leur pays. Les habitants veulent avoir un système très social, en incorporant une dose de capitalisme. Dans les faits, la situation est plus compliquée, mais le Portugal se relève doucement de la crise de 2008, notemment grâce au tourisme de luxe.

En ce qui concerne les arts modernes, sautez sur l’occasion de visiter la Fundação Champalimaud pour la microbiologie. Le style de ce bâtiment vous rappellera les belles années 1950 où le Brésil était prisé pour ses plages et son architecture étonnante. La fondation est d’ailleurs le long de l’Avenida Brasilia… c’est à s’y méprendre! Plus loin, vous trouverez le Museu Arte Arquitetura Tecnologia (MAAT), c’est un lieu étonnant où vous pourrez vous tenir au courant de nombreuses avancées au niveau des arts nouveaux. Pour les plus hipsters d’entre vous, marchez le long du quai vers le centre ville. Deux kilomètres plus loin, cachée se trouve usine désaffectée. Les initiés à la scène « underground » se sentiront chez eux entre les cadavres de bus et le café bar ayant une vue imprenable sur les rives du Tage. La Lx Factory est le nouvel endroit branché de la capital pour « bruncher ». Le terme « Lx » pour nommer Lisbonne vient de l’ancienne orthographe en Portugais, Lixboa. Toujours plus au nord, le pavillon Portugais de l’ exposition universelle de 1998 sur le thème de la légèreté et des océans.

Comme vous l’avez vu, Lisbonne est une ville étonnante, plusieurs fois millénaire et cosmopolite par nature.

Découvrez cette demeure de charme ainsi que notre luxueuse villa à quelques pas de la plage. A une quarantaine de minutes du centre ville en voiture ou bien en train, il est donc très facile de se déplacer aux horaires de votre choix. Ces propriétés sont érigées sur une péninsule de 1.5 km de large, entourée par l’océan et l’estuaire du « Sado » et intégrée dans un parc naturel. C’est un endroit idéal pour profiter de la nature et faire de longues promenades le long des plages de sable fin. Les villas ne se situe qu’à 200 mètres de la plage. Elles disposent d’un jardin à l’abri des regards indiscrets et d’une grande piscine entourée d’une terrasse pour profiter du soleil.

Non loin de l’éminent Pont du 25 Avril se trouve notre luxueuse demeure avec une vue idyllique sur l’océan. Le long de la Costa Caparica, cette propriété ultra moderne saura vous étonner grâce à sa piscine surplombant la côte et son sable blanc. La modernité de la maison laisse tout de même une place au style portugais grâce à ses murs tout de blanc vêtus et son toit orange ocre en tuile.